Toi, je te qualifierais de mordante, collante, bavarde, et affreusement sombre. Je suis sévère mais puis-je vraiment te faire des éloges ? Puis-je venter tout ce que tu me fais ressentir ? Toute cette haine si soudaine, cette impulsivité, cet énervement et cette noirceur dévastatrice quelque fois ? Tu as le don de venir te coller à moi dans les moments légitimes comme dans les moments où ta présence n’est pas nécessaire et vient assombrir l’instant. Tu me mords comme une traîtresse pour partager ton venin noir et qu’il me contamine à mon tour. Tu me prends sous ton emprise et je me retrouve influencée et bernée, à changer le cours d’un bel instant à cause de tes murmures.
Pour être honnête je te ressens souvent et je déteste ça. En plus de toutes les émotions dont tu m’inondes, tu alourdis ma poitrine. Te chasser est difficile… comme je l’ai dit tu es collante et bavarde. Beaucoup trop. Ton élégance noire et sévère te rend tristement attirante.
Et plus je te fuis, plus tu es là. Ce n’est qu’après avoir fait l’effort de t’ignorer longtemos que tu te décides à enfin me laisser en paix.
Au fond, tu me fais presque de la peine. Pourquoi es-tu si triste Jalousie ? Pourquoi penses-tu que le monde est contre toi ? Et pourquoi partager ton cauchemar d’illusions avec tant d’autres ? Tu as tant de noirceur que tu ne la contiens même plus ?